L’ÎLE AUX MORTS

Un film d’Antoine Villiers

BANDE-ANNONCE

L’HISTOIRE

Cinq ans après une épidémie dévastatrice, une île semble être le dernier refuge de l’humanité.
Au-delà de ses rivages, le monde est silencieux.

Léonard, alors gardien de cette frontière, est hanté par les massacres
qu’il a incarnés pour préserver sa communauté.

Un matin, attiré par le vide, il se laisse tomber d’une falaise.

Marguerite, une femme rongée par l’attente du retour de son mari, surgit pour le sauver.

De cette rencontre naitra chez eux l’envie d’échapper ensemble au désespoir d’un monde sans perspectives.

Léonard
ÉRIC HERSON-MACAREL

Marguerite
AURORE FRÉMONT

André
JOSEPH FOUREZ

Simone
EVELYNE EL GARBY-KLAI

Paulette
APPOLINE BERCHOLZ

Élise
ARMELLE ABIBOU

Fugitif
AYOUB KALLOUCHI

NOTE D’INTENTION

“Ce projet à débuté, comme probablement beaucoup d’autres, en mars 2020.

À l’origine, je ne souhaitais pas écrire sur le confinement.
Je voulais écrire une histoire d’amour qui se déroulerait dans un monde qui se meurt.

Une histoire d’amour, car je trouve que les histoires sans amour sont ennuyeuses.
Et dans un monde qui se meurt pour le romantisme qui émane d’une fin du monde.

Je souhaitais détacher mon travail de l’actualité, écrire quelque chose d’universel et d’intemporel.
Il aura fallu plusieurs mois, et l’achèvement d’une première version du scénario, pour que je réalise qu’en réalité
nous avions écrit (avec Victor Garcia mon co-scénariste), à l’insu de notre conscience, une histoire de confinement...

Le titre « l’Île aux morts » fait référence au tableau d’Arnold Böcklin qui représente une île au coucher du soleil
vers laquelle se dirige une embarcation conduite par un passeur. Une île où l’on dépose les morts.

Paradoxalement à cette représentation, mon « Île aux morts » est le lieu où habitent les derniers survivants de l’humanité.
Une île qui, pour se préserver d’une épidémie foudroyante, a fait le choix radical de se replier sur elle-même.

Et cela au prix d’un massacre à l’encontre de toute personne qui tenterait de rejoindre ce lieu préservé.

Je place mon histoire quelques années plus tard, alors qu’il n’y a plus signe de vie à l’extérieur de l’île depuis déjà longtemps.
À la fois prisonniers, endeuillés et rongés de culpabilité, je perçois les habitants de cette île comme survivants, et non comme vivants.

Cette frontière que je place entre la survie et la vie, Léonard et Marguerite, mes deux personnages principaux,
réussissent à la franchir grâce à leur rencontre.

Un sentiment amoureux, même si non conventionnel, les pousse à sortir de la stase dans laquelle ils se trouvent
et à vivre pleinement, même si c’est pour peu de temps.

À mon sens, l’intérêt principal de la narration au cinéma réside dans la possibilité de raconter en sous texte.

Pour citer quelques thématiques de mon film - la peur de la mort, le deuil, l’abandon, l’emprisonnement, le meurtre,
la noyade, la mélancolie d’une jeunesse sans avenir ou bien simplement notre rapport de dépendance vitale à la nature - si mon intention est de laisser le spectateur y voir ce qu’il veut, je compte en faire autant avec le lecteur de ce dossier.

Le montage étant terminé, si vous ressentez le désir d’en savoir plus, je serai ravi de vous faire visionner le film et d’échanger à l’occasion d’une rencontre.”

Antoine Villiers
Auteur / Réalisateur

Réalisateur
ANTOINE VILLIERS

Scénario
ANTOINE VILLIERS
VICTOR GARCIA

Producteur.ice.s
CLARA DEBRAY
ANTOINE VILLIERS

Directeur de la photographie
ETIENNE FU LE SAULNIER

Ingénieure du son
CHARLOTTE COMTE

Directeur de production
AURÉLIEN MARTINI

Assistante mise en scène
ENGELA WALIYAR

Chef décoration
AXEL DELAUNAY

Régisseuse générale
COLOMBE VALETTE

Monteur image
ANTOINE VILLIERS

Monteur son
RÉMI DUREL

Mixeuse son
JULIE TRIBOUT

NOTE DE PRODUCTION

“Au delà du « pourquoi » ce film, il y a le «comment » ce film.

Dès le début de l’écriture de ce projet nous avions décidé de le produire de manière indépendante.
On pourrait y voir un détail technique, mais cela a eu une réelle importance sur notre manière de penser le cinéma.

Réussir à faire un film avec peu d’argent, en équipe réduite, c’est produire un film moins endetté, plus libre.

En nous détachant du financement classique du cinéma nous avons fait un pari ambitieux.
Celui d’emprunter personnellement l’argent nécessaire à sa fabrication.

Nous sommes conscients du risque que nous avons pris, mais en tant que jeunes producteur.ice.s et réalisateur,
nous avons ressenti que c’était à nous de nous engager en premier pour donner vie à ce film.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous sommes soulagés à bien des égards. Soulagés d’avoir fait un film
que nous aimons profondément, soulagés d’avoir réussi à le produire en respectant notre budget et la loi (agrément CNC)
et aussi, ne nous en cachons pas, soulagés d’être sortis de cette rocambolesque aventure sains et saufs.

Il nous reste aujourd’hui du chemin à parcourir, celui de faire vivre ce film au delà de notre salle de montage.
Le diffuser, le faire connaître et pourquoi pas, le rembourser.

Autant d’aspects de ce métier que nous ne connaissons pas... Mais nous ne savions pas non plus comment produire un film il y a encore un an...

Affaire à suivre.”

Clara Debray & Antoine Villiers
Producteur.ice.s

INFOS

Drame / Distopie

90 minutes

Française

2.39 cinemasope - couleur

Une Heure Avant la Mer

180 000 €

Oui

157604

Genre

Durée

Langue

Format

Production

Budget

Agrément

RCA

TOURNAGE ET MONTAGE TERMINÉS

POST-PRODUCTION EN COURS

Contact

Clara Debray
Productrice

clara@uneheureavantlamer.com
06 13 85 05 68